Ils se sont dit oui ! (1/3)

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Voilà des mois que je vous montre des indices sur LE grand projet qui a occupé mon printemps, une bonne partie des jours, mais aussi une grande partie des nuits !  Il est temps que je vous en dise plus :

Mais repartons du début. Oh le début du début ne nous rajeunit pas, car j’ai rencontré mon amie Napo au lycée ! De voyages en soirées endiablées, nous ne nous sommes jamais quittées depuis.  Lorsqu’elle nous a annoncé en novembre dernier qu’elle allait épouser LE garçon, j’ai tout de suite pensé que je pourrais lui coudre sa robe. Le projet a mûri dans ma tête …  Combien de temps allait me prendre ce projet dingue ? Comment faire pour lui faire essayer la robe alors que nous habitons à plus de 800 kilomètres l’une de l’autre ? Ce projet était il compatible avec cette grossesse qui ne se passait déjà pas comme prévu ? J’ai fini par prendre le projet à l’envers : combien de fois dans ma vie se présenterait la possibilité de coudre sa robe de mariée à une amie si chère (entre celles qui sont déjà mariées et celle qui est aussi couturière (spéciale dédicace à Flo !), l’occasion ne se représenterait pas de si tôt, et l’aventure promettait d’être folle !

Je lui proposai de coudre sa robe le lendemain de Noël, ce qu’elle accepta aussitôt. Confiance ou inconscience ? Vous le saurez bientôt !

Le compte à rebours était lancé, j’avais 6 mois devant moi. Les premiers mois, alitée à cause de cette grossesse compliquée, n’ont été que réflexion et dessins. Ma compère Flo (Les Ateliers By The Way couture) m’a fait profiter de son expérience en la matière (déjà deux très jolies robes à son actif, allez faire un tour sur son site pour les voir – Camille & Céline )

Le cahier des charges était raisonnablement simple et pétillant comme j’aime : Mon amie voulait une robe assez confortable pour pouvoir jouer de la batterie et faire des claquettes !

En bonne couturogeek, j’ai crée un tableau Pinterest à partir de ce que j’aurai bien vu pour la mariée, très très inspirée par les créations de Marie Laporte.

Mon amie a été essayer des robes de mariée à Rennes pour avoir une idée du modèle idéal, et oh surprise : la robe quelle aimerait avoir était excatement celle que j’avais imaginée pour elle !

Excusez la piètre qualité du croquis (essayez de dessiner une robe de mariée allongée callée entre des coussins, et vous m’en direz des nouvelles !).

Partant de ça, j’ai retourné Internet à la recherche du patron qui me permettrait de me lancer dans la confection de cette robe dans trop m’arracher les cheveux avec de multiples toiles. La mariée habitant à 800 km de chez nous, et me retrouvant alitée puis hospitalisée, il a fallu la jouer fin sur le timing.

Les patrons de robes de mariée ne courent pas les rues, il en existe une grosse dizaine dont seulement quelques uns de potables à mes yeux. Je me suis donc tournée d’abord vers un patron de robe bustier classique, mais les finitions n’étaient pas forcément au rendez-vous. J’ai donc arrêté mon choix sur le patron de Butterick 5731, qui ressemble à s’y méprendre à la robe de Kate, la princesse sourire.

Pour le tissu, Napo a été escortée chez Tissus Reine à Paris, par Flo (toujours elle) qui y bossait avant. Ne pouvant me déplacer, je n’ai malheureusement pas été à ce temple national du tissu de robe de mariée qu’est Tissus Reine, mais je sais que notre mariée était entre de bonnes mains !

Entre la toile et la robe, elles sont reparties avec quelques kilos de tissus, arrivés par La Poste à Rodez, et précieusement gardés en attendant d’y toucher. Notez qu’entre temps, j’avais récupéré ma robe de mariée qui dormait encore chez mes parents. Leur chat, en week-end chez nous, n’a pas du digérer une croquette et a rendu tout son repas sur… ma robe de mariée ! Ah le vilain félin ! Plus de peur que de mal, pusqu’il a eu la gentillesse de vomir sur la robe qui avait déjà servi, nettoyée depuis, épargnant ainsi une dizaine de mètres de tissus immaculés.

Mais voilà que je m’égarre… Revenons à cette robe, et découvrez ce que nous avons prévu:

Le haut est composé d’un bustier triplé recouvert de dentelle devant et dans le dos. Deux petites manches. Un feston de dentelle au col, aux manches, et à la taille. Pour la jupe, une première jupe bien plombante en crêpe, une deuxième aérienne et transparente, en Georgette par dessus.

Pour celles qui voudraient les détails des tissus :

  • du crêpe polyester, dit aussi crêpe Mirage, qui fait l’illusion d’un grand avec son beau tombé. J’en ai utilisé patrout : pour le bustier, et pour la jupe
  • de la viscose fine et épaisse pour doubler et tripler le corsage
  • de la Georgette pour une sur jupe aérienne
  • et du tulle brodé bien sur, un beau avec un beau feston (si vous voulez connaitre la différence entre dentelle et tulle brodé et apprendre plein de choses sur le sujet dans le prêt à porter, je vous encourage à lire les articles d’Emmanuelle, c’est passionnant !)

La mariée ? Check ! ✅
Le patron ? Check ! ✅
Le tissu ? Check ! ✅

Il ne restait “plus” qu’a coudre la toile puis la vraie robe…

Que vous découvrirez dans un prochain épisode !

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Hello les Gourdes !

Congés  jusqu’au 6 novembre 2023

Les expéditions de guides et de livres sont actuellement en pause, comme la Gourde. Elles reprendront le lundi 6/11.

Les envois de commandes de patrons et cours en vidéo fonctionnent normalement. 

À très vite !
Gourdement,
Anne